CSEEA - Une histoire de solidarité
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- 2 mars
- 3 min de lecture
Dans un contexte social tendu où l’on recherche souvent des raisons de se réjouir, le Comité Social et Économique Exploitation Aérienne (CSEEA) offre à chaque salarié qui y est rattaché des opportunités d’améliorer sensiblement sa vie quotidienne.

Le budget du CSEEA, issu de contributions d’Air France et basé sur la masse salariale, est considérable. Avec 0,2 % alloué au fonctionnement et 3,054 % pour les activités sociales et culturelles (ASC), le bureau du CSEEA dispose de fonds qu’il lui revient de ventiler selon les priorités qu’il juge opportunes pour les salariés.
Actuellement, un salarié rattaché au CSEEA peut disposer chaque année de :
Bons Culture : 120 € pour encourager la découverte artistique.
Bons rentrée scolaire : 160 € pour alléger le budget de la rentrée.
Bons Noël agent : 180 € plus 150 € par enfant de moins de 18 ans, pour célébrer les fêtes en famille.
Subvention agent : 450 € plus 150 € par enfant de moins de 18 ans, sous forme de coupons sport, chèques vacances ou subvention billetterie.
Subvention hôtel : 1400 € pour faciliter les voyages.
Subvention colonie : 1900 € par enfant de moins de 18 ans sur le catalogue proposé par le CSEEA.
Une soirée privatisée pour les salariés et leur famille, au choix dans un parc d’attractions ou pour un spectacle.
Le CSEEA a également la charge de gérer la restauration à la DO, à l’AFCA et au bâtiment simulateur de CDG. Les prix proposés permettant une restauration de qualité pour une somme allégée. Les menus de fin d’années sont sensiblement améliorés pour que la période festive soit partagée.
Moins de subventions pour les pilotes détachés
Les pilotes Air France, détachés chez Transavia, n’ont droit à aucune subvention de la part du CSEEA. C’est la direction qui a décidé de ne pas les inclure dans le calcul de la masse salariale des Opérations Aériennes servant à établir la contribution d’Air France au budget du CSEEA. Son calcul est assez simple : la contribution au budget du CSE de Transavia (minimum légal, soit autour de 0,5 %) lui coûte moins cher.
Cette rupture d’égalité mériterait l’investissement de tous les syndicats, car elle s’oppose à la solidarité entre tous les salariés.
ALTER a choisi d’accompagner chaque pilote détaché qui souhaiterait faire dire le droit (relire le BSPN 1461 pour plus de détails).
Adhérent ALTER ou non, contactez-nous avant le 15 mars à l’adresse : actionTO@syndicatalter.fr pour connaitre la marche à suivre. Seuls les plaignants ont une chance de gagner.
Nous vous rappelons que tous les adhérents d’ALTER disposent d’une protection juridique couvrant les frais de procédure (ils peuvent directement contacter l’assurance sans l’intermédiaire du syndicat qui n’a pas de droit de regard sur les actions individuelles que vous pourriez décider de mener). Nous savons que les adhérents SNPL disposent aussi d’une protection juridique (mais nous ne connaissons pas les détails de celle-ci), il est donc probable que les frais de justice soient également pris en charge par ladite assurance.
Le CSEEA est un acteur essentiel de la solidarité au sein des opérations aériennes, offrant des bénéfices tangibles à ses membres et améliorant considérablement leur quotidien. L’absence de subventions pour les pilotes détachés chez Transavia met en lumière une inégalité qui nécessite une mobilisation collective. Nous devons agir pour que l’ensemble des pilotes Air France, sans distinction, puisse profiter des opportunités offertes et vivre pleinement la culture de solidarité prônée par le CSEEA.