L’activité de Transavia continue de croître, c’est une bonne chose. Néanmoins, elle continue de le faire au détriment du domestique d’Air France, tout en abandonnant ces lignes au fil des mois.
La stratégie d’augmentation du trafic à Orly se poursuit: +25 % de SKO (siège-kilomètre offert) cet hiver par rapport à l’hiver précédent.
Transavia prévoit 5 à 6 avions de réserve (contre 2 à 3 l’hiver dernier).
Deux B737 seront basés à Bruxelles pour assurer des vols Transavia Hollande (en difficulté pour passer le programme à Amsterdam). Les rotations pilotes seront en moyenne des 4ON.
Transavia va ouvrir une base à Bordeaux avec un avion.
De nouveaux droits de trafic ont été accordés vers l’Algérie, au départ de Toulouse et Marseille.
Le temps moyen d’étape augmente de 5 à 8 %, avec 70 % de vols journée. À noter que le 320 Neo ne fera que des vols journée. Pour le B737 les découchers proposés sont : NTE, LYS, MRS, BIQ, BES, BOD, BRU, BVC, DWC, JED, LIL, MPL, NCE, PGF, RAK, RNS, et SID.
Concernant la fatigue et donc la Sécurité des vols, vos représentants ont dénoncé certaines rotations déraisonnables notamment les vols aller-retour ORY-HRG (Hurghada) et LIL-DSS (Dakar). Le TSV est programmé à 13 h 15, c’est-à-dire en « extended » par rapport aux règles FTL (déjà plus permissives que celles d’Air France). En clair et simplifié, l’IROPS permet ce genre de programmation à condition de s’assurer qu’un pilote ne les enchainera pas. Le SGRF, dont les interventions en réunion se comptent sur les doigts d'une main, nous affirme « veiller » et avoir demandé la modification de certaines rotations, la production s’y serait engagée mais, … selon la faisabilité !
En conclusion, cette commission nous révèle deux faits importants : Transavia peut (et doit) se développer au départ de la province, en revanche, son offre se sature au départ d’Orly dès lors qu’elle a déjà décidé d’abandonner rapidement tout le trafic domestique (Volotea et Easy Jet sont ravis de capter notre clientèle historique).
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